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février 19, 2024

Voitures autonomes : où en sommes-nous ?

Les voitures autonomes, les voitures sans conducteur, les voitures autonomes, les robocars – quel que soit le nom que vous leur donnez – étaient autrefois une vision folle de la science-fiction. En 1962, les Jetson ont été accueillis dans les foyers du monde entier, représentant des véhicules volants et autonomes pour vous, vos enfants et même votre chien !

Depuis, l’idée est restée gravée dans notre inconscient collectif. Aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle et à la technologie des capteurs, le concept de voiture autonome est passé de la fiction à la réalité.

Avec l'essor des véhicules électriques de General Motors, BMW et Tesla, les constructeurs ont publiquement annoncé et garanti l'arrivée de véhicules autonomes. En 2024, les gens se demandent toujours ce qu'il en est des promesses de ces entreprises. Si les avantages potentiels sont convaincants, notamment une accessibilité, une efficacité et une durabilité accrues, il existe de réelles inquiétudes concernant la sécurité, les défauts techniques, la cybersécurité et les questions éthiques. Alors que les voitures autonomes deviennent une réalité, il est essentiel de rester vigilant sur la route, en utilisant des outils comme les caméras embarquées pour assurer la sécurité et la protection de tous les véhicules, qu'ils soient conduits par des humains ou par l'IA.

Tout d’abord, qui sont les grands acteurs de la conduite autonome ?

Le monde des véhicules autonomes est largement dominé par les grands constructeurs automobiles, les géants de la technologie et d’autres industries, inextricablement liés à la façon dont nous fonctionnons et automatisons notre vie quotidienne. Le visage du mouvement est sans doute Elon Musk, qui ne manque jamais de le mentionner dans les discussions sur Tesla.

Tesla

Il y a près de 8 ans, on se souvient de la première surprise d’Elon Musk dans le monde de l’automobile lorsqu’il annonçait que les véhicules Tesla seraient équipés du matériel nécessaire à une conduite entièrement autonome. Dans son communiqué de presse officiel de 2016, Tesla confirmait : « L’autonomie totale permettra à une Tesla d’être sensiblement plus sûre qu’un conducteur humain, de réduire le coût financier du transport pour ceux qui possèdent une voiture et de fournir une mobilité à la demande à faible coût pour ceux qui n’en ont pas. »

Alors que les gens s'intéressent de plus en plus aux tests et à la conduite de voitures autonomes, il semble qu'Elon Musk n'ait pas encore atteint ses objectifs, bien qu'il ait déclaré à plusieurs reprises que son entreprise atteindrait des capacités de conduite entièrement autonomes l'année prochaine, l'année prochaine et l'année prochaine. Voici un discours qu'il a prononcé en 2019.

« L’année prochaine » est sa réponse depuis plusieurs années. Il y a quelques mois à peine, dans son discours à la Conférence mondiale sur l’intelligence artificielle à Shanghai au troisième trimestre 2023, il a fait une nouvelle mise à jour sur l’état des Tesla autonomes. « Je pense que nous sommes très proches de parvenir à une conduite entièrement autonome sans supervision humaine. » Il a poursuivi : « Ce n’est que de la spéculation, mais je pense que nous parviendrons à une conduite entièrement autonome, peut-être ce que vous appelleriez quatre ou cinq, je pense, plus tard cette année. »

Pour vous tenir au courant, lorsqu'il mentionne le niveau 4 ou 5, il fait référence aux normes SAE qui définissent les niveaux de conduite autonome sur une échelle numérique de 0 à 5, le niveau 5 indiquant qu'une voiture peut se conduire entièrement elle-même sans intervention humaine.

Actuellement, les technologies disponibles sont l'Autopilot de Tesla, un système de régulateur de vitesse sensible au trafic avec assistance au maintien de voie comparable aux régulateurs de vitesse adaptatifs et aux systèmes de maintien de voie des autres constructeurs automobiles. Il propose également la conduite entièrement autonome, qui malgré son nom, ne possède pas de capacités de conduite autonome de niveau 5. Le niveau 5 signifie qu'un véhicule sera entièrement autonome par tous les temps, sur n'importe quelle route, n'importe où dans le monde. Dans le cas de Tesla, la conduite entièrement autonome peut gérer des tâches telles que le stationnement, les changements de voie et l'arrêt aux panneaux et aux feux, mais nécessite toujours l'attention du conducteur à tout moment.

Même si Tesla n'a pas encore commercialisé de véritable voiture autonome, elle est loin d'être la seule à se lancer dans cette folie de la conduite autonome.

BMW

BMW a annoncé que ses véhicules passeraient à la prochaine génération de normes de conduite autonome avec la mise en œuvre du « Personal Pilot L3 » dans la nouvelle Série 7. Le niveau 3, tel que défini par la Society of Automotive Engineers, offre une conduite hautement automatisée « mains libres, yeux libres ». Cela signifie que les conducteurs allemands seront autorisés à retirer légalement leurs mains du volant en mars 2024.

Comme on pouvait s'y attendre, cette technologie est soumise à un certain nombre d'exigences pour assurer un lancement réussi. Par exemple, les automobiles ne peuvent rouler seules que jusqu'à une vitesse maximale de 60 km/h sur autoroute.

Ford et Lincoln

Ford et sa division de luxe, Lincoln, ont présenté BlueCruise , un système d'automatisation de niveau 2. Cette technologie combine un régulateur de vitesse adaptatif avec une assistance au maintien de la voie, permettant aux conducteurs de retirer momentanément leurs mains du volant tout en gardant la concentration visuelle sur la route.

Actuellement, le système de Ford utilise plus de 100 000 miles de routes pré-cartographiées et s'active avec un fond bleu sur le tableau de bord lorsque cela est applicable. Si vous vous demandez combien cela coûtera, ils ont dit qu'il est maintenant disponible à l'achat sur divers modèles Ford et Lincoln, avec un coût d'abonnement de 2 400 $ pour trois ans , sous réserve de l'acquisition de l'ensemble d'équipements nécessaire.

General Motors / Croisière

Semblable à Ford, General Motors, par l'intermédiaire de sa société d'automatisation Cruise, est spécialisée dans le développement de technologies de conduite autonome. Cruise a été à l'avant-garde de l'avancement de la technologie des véhicules autonomes et est considéré comme un acteur important dans l'industrie de la conduite autonome. GM a acquis Cruise en 2016 et a travaillé en étroite collaboration avec l'entreprise pour développer et déployer des véhicules autonomes. En 2022, Cruise a commencé le déploiement et les tests de véhicules en Californie, mais les progrès ont été stoppés et sont toujours en suspens, car ils font toujours l'objet d'une enquête du ministère américain de la Justice, en janvier 2024.

General Motors propose également un système avancé d'assistance à la conduite de niveau 2 grâce à la technologie Super Cruise dans les véhicules Cadillac et d'autres comme la Chevy Bolt et la Bolt EUV. Cela comprend le régulateur de vitesse adaptatif, le maintien de la voie et le freinage d'urgence automatique. Il ne fonctionne notamment que sur les routes précédemment cartographiées par GM à l'aide de la technologie lidar, couvrant au moins 200 000 miles aux États-Unis et au Canada . Néanmoins, les conducteurs doivent rester vigilants, un système de surveillance surveillant leur attention. Bien qu'il ne s'agisse que d'une automatisation de niveau 2 et qu'elle ne représente pas une conduite entièrement autonome, Super Cruise est gratuit pendant les trois premières années, mais nécessite un abonnement par la suite.

Waymo

Waymo, filiale de Google, a également lancé un service commercial de transport autonome appelé Waymo One, où les utilisateurs peuvent demander des trajets en véhicule autonome. Le conducteur Waymo voit et comprend le monde grâce à un certain nombre de capteurs, notamment des caméras situées à l'extérieur de la voiture, et un puissant logiciel d'intelligence artificielle (IA) - un processus appelé « Sense, Solve, Go ».

Waymo affirme depuis des années que ses véhicules autonomes ont le potentiel d'être plus sûrs que les humains. L'entreprise a récemment analysé 7,13 millions de kilomètres entièrement sans conducteur dans trois villes (Phoenix, Los Angeles et San Francisco) et a comparé les données aux données de référence de conduite humaine. Il en ressort que les voitures autonomes de Waymo ont 6,7 fois moins de risques que les conducteurs humains d'être impliquées dans un accident entraînant des blessures. Voyons si c'est le cas sur la base de nouveaux rapports.

Voitures autonomes : quels pourraient être les avantages ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous pourrions tomber amoureux des voitures autonomes dans un avenir proche (ou lointain). Tout d’abord, nous apprécions la façon dont les voitures autonomes représentent une nouvelle indépendance et une nouvelle accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées ou les personnes incapables de conduire.

Les voitures autonomes, particulièrement utiles pour les flottes, utilisent le LiDAR, le radar, le GPS et la vision par ordinateur pour détecter leur environnement. Les données sensorielles recueillies sont traitées pour optimiser les itinéraires, éviter les obstacles et respecter le code de la route. Des mises à jour régulières d'une carte informatisée permettent au véhicule de s'adapter aux environnements et aux emplacements changeants, ce qui rend la gestion de la flotte plus efficace.

De plus, comme les véhicules autonomes sont généralement électriques, ils n’émettent aucune pollution, minimisant ainsi leur empreinte carbone et favorisant la durabilité de l’environnement.

Mais au-delà de la fonctionnalité, de l’efficacité et de la durabilité, nous pensons que la sécurité est la préoccupation la plus importante ici. Les voitures autonomes sont-elles sûres, même sans intervention humaine ?

Nos véritables inquiétudes concernant les voitures autonomes

En plus du fait que les voitures autonomes sont chères, vendues à près de cent mille dollars l’unité pour notre élite sociale, nous avons d’autres raisons pour lesquelles la concrétisation de ce concept de rêve a rencontré plus d’un obstacle.

En août 2023, des centaines de voitures autonomes et de sociétés de taxi comme Waymo de Google et Cruise de GM ont déjà été déployées dans de nombreux endroits aux États-Unis. Cependant, elles ont été rappelées en raison d'accidents de voiture signalés. Cette année, avec beaucoup moins de controverse, Waymo continue de tester ses services. D'après les avis, Les véhicules Waymo ne parviennent toujours pas à localiser les zones de prise en charge, s'arrêtent brusquement et empruntent des itinéraires inutiles, s'arrêtant parfois au milieu de la route. Les sceptiques affirment que l'expérience de la voiture sans conducteur a « échoué lamentablement » et que même le nouveau patron de Cruise, Mo Elshenawy, a admis que la filiale de General Motors était au « plus bas historique » alors qu'elle fait face à une réduction massive des investissements .

Alors que les promoteurs du récit de la conduite autonome adorent affirmer que ces véhicules affichent des records de sécurité plus élevés que les conducteurs humains, le Washington Post est mieux placé pour le contester :

Waymo et Cruise ont tous deux cité des données autodéclarées selon lesquelles leurs voitures robotisées ont un meilleur bilan que les conducteurs humains, et affirment que leur technologie ouvrira la voie à un avenir où il y aura moins de morts et de blessés sur la route. Pourtant, au cours de l'année écoulée, les voitures ont causé de sérieux problèmes dans la ville - depuis les perturbations de la circulation en s'arrêtant brusquement ou en tombant en panne au milieu de la route, jusqu'à une fois en roulant sur un tuyau d'incendie sur les lieux d'une urgence... Selon la plainte, la ville demande à la CPUC de reconsidérer les permis accordés à Waymo et également de « développer des exigences de déclaration, des critères de sécurité et d'autres réglementations de sécurité publique nécessaires » qui permettraient de traiter « les incidents graves impliquant les premiers intervenants, les interférences avec la circulation routière et les perturbations des transports publics ».

En tant que promoteurs de la sécurité routière grâce aux caméras embarquées, nous sommes confrontés à un dilemme : les risques pour la sécurité des voitures autonomes continuent d’être controversés, notamment en cas de défaillance technique. Un dysfonctionnement informatique, même minime, pourrait potentiellement entraîner un accident pire que tout ce qui est causé par une erreur humaine.

Outre les difficultés qu'il y a à déterminer les intentions des usagers de la route, les véhicules autonomes peuvent également rencontrer des difficultés dans certains types de conditions météorologiques. Une forte pluie peut interférer avec les capteurs laser positionnés sur le toit, tandis que la neige peut interférer avec les caméras, ce qui peut affecter le processus de collecte de données du système de la voiture.

Ensuite, la sécurité. Nous pensons que toute technologie informatique peut être piratée de temps à autre, il est donc presque certain que les voitures autonomes le seront également. Le Washington Post a déclaré que la cybersécurité est devenue une « préoccupation majeure » pour le secteur automobile à mesure que les voitures sont devenues plus automatisées.

Au-delà de cela, les voitures autonomes soulèvent également des questions morales et philosophiques : si la voiture a un accident sans conducteur, à qui la faute : au concepteur du logiciel ou au propriétaire du véhicule ? Les voitures autonomes susciteront sans aucun doute des discussions sur la responsabilité juridique, éthique et financière. En cas d’accident de la route impliquant une voiture autonome, comment la police interviendra-t-elle et sanctionnera-t-elle ces accidents ?

Des exemples de précédents existent déjà, comme en 2019, lorsqu'un conducteur de Tesla Auto-pilot a plaidé non coupable de deux chefs d'accusation d'homicide involontaire au volant après avoir percuté un autre véhicule, ce qui lui a valu une probation de deux ans. Une autre affaire Uber de 2018 a révélé que le chauffeur Uber remplaçant d'un véhicule autonome impliqué dans une autre affaire d'homicide involontaire au volant a plaidé coupable de mise en danger et non coupable d'homicide par négligence, ce qui a donné lieu à une probation surveillée de trois ans. Le fait que ces affaires soient restées dans un purgatoire de cinq ans avec des résultats récents témoigne de la nature complexe de cas comme celui-ci.

Le conducteur d'essai de la voiture autonome Uber plaide coupable de mise en danger de la vie d'un piéton

Le conducteur d'une Tesla en pilotage automatique est mis à l'épreuve pour un accident qui a fait 2 morts à Gardena

Enfin, des emplois seront perdus au fil du temps. Nos chers camionneurs, chauffeurs de taxi, Uber/Lyft, chauffeurs de covoiturage et chauffeurs-livreurs perdraient tous leur emploi à mesure que les véhicules autonomes prendraient le dessus. Avec les changements technologiques à grande échelle dans une industrie, l’ouvrier se retrouve souvent à devoir payer le prix fort, tandis que la richesse se consolide davantage dans les couches supérieures.

Voitures autonomes : où en sommes-nous ?

Comme le marché l'exige, rien ne s'oppose au progrès, cette fois plus que jamais. De nos jours, nous voyons de plus en plus de villes tester des véhicules autonomes, avec des déploiements de véhicules à San Francisco et dans d'autres régions, du covoiturage aux livraisons de pizzas. Mais cette fois, les obstacles sont nombreux.

Chaque jour, de plus en plus d'histoires sont révélées sur les véhicules qui ont du mal à reconnaître les enfants et à dissimuler les crimes . Les déploiements de véhicules se heurtent à des obstacles massifs , ce qui nécessite de réduire considérablement le nombre de véhicules sur les routes, et des appels de haut niveau sont lancés pour des enquêtes à l'échelle du secteur .

Alors que j’écris ces lignes, d’autres histoires font surface, comme celle de la ville de San Francisco qui poursuit la California Public Utilities Commission pour sa décision d’autoriser la circulation de véhicules Waymo , ou Cruise, qui auraient caché des preuves de la présence d’un piéton traîné par les roues . Si nous comprenons tous le risque que représentent les conducteurs humains sur la route, les voitures autonomes présentent un tout nouveau risque, avec de tout nouveaux pièges, qui peuvent vous amener à freiner brusquement dès que vous apercevez un cône de signalisation , un pigeon ou un petit enfant. Nous sommes tous impliqués dans cette grande expérience, que cela nous plaise ou non.

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Il est plus que jamais temps de garder un œil vigilant sur tous les véhicules sur la route, grâce à une Dash Cam. Grâce aux Dash Cams, nous pouvons garder tous les véhicules sur la route sous contrôle grâce à un enregistrement constant, qu'ils soient contrôlés par des robots et l'IA, ou par des humains comme nous. Passages piétons, panneaux de signalisation et autres voitures avec lesquelles vous partagez la route : une Dash Cam a la capacité d'enregistrer chaque détail, très utile en cas d'incident.

Les caméras de tableau de bord peuvent également être installées dans n'importe quel véhicule , disponibles dans une large gamme de prix et de couvertures, garantissant que vos trajets sont sûrs et protégés, aucun conducteur n'est laissé pour compte.
Les caméras embarquées vous protègent non seulement sur la route, mais elles permettent également de couvrir et de responsabiliser toutes les personnes qui vous entourent, car nous nous habituons tous aux nouveaux systèmes qui s'introduisent dans notre environnement.

Bon voyage à tous, aujourd’hui, demain et pour toujours.

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